# DryssWorld
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Message  Admin Lun 3 Aoû - 7:44

    Emily S. L. Youki:
    Samedi matin. Le soleil brille d'un éclat matinal blanc lorsqu'Emily Youki ouvre les yeux. Il lui faut environ quatre secondes trois quarts pour se contextualiser : elle est à Poudlard, dans les dortoirs des filles de la Confrérie 'Poufsouffle', celle de son correspondant. Etant donné qu'il est un garçon, elle passe ses nuits avec d'autres personnes - ce n'est pas un mal.
    Il est tôt, et toute les demoiselles qui partagent la chambre numéro treize dorment encore. Silencieusement, Emily s'étire dans son lit, puis elle tend la main ; au bout de ses doigts, elle sent tous ses petits appareils : son MP3, son cellulaire, son ordinateur portable, posés à côté d'une pile de livre et de son sac à dos. Sous son lit, il y a ses affaires scolaires, sa valise avec ses vêtements et son 'sac à main', une sacoche en bandoulière qui accompagne la petite brune partout où elle va.
    Mais ce qui intéresse Emily en cet instant précis, c'est uniquement son portable. Elle l'allume, tape son code PIN, attend quelques secondes ; enfin, elle sait qu'il est six heures dix-huit. Un fin sourire étire ses lèvres, et sans bruit, elle sort de son lit confortable. Elle fouille dans ses affaires pour se trouver une tenue qui serait portable pour la belle journée à venir. Son choix se porte sur un jean large, un T-shirt manche courte vert fluo, un kéffier vert et noir, et des chaussures à talons style richelieu. Ses vêtements sur le bras, elle se dirige, pieds nus et en T-shirt XXL vers la Salle de Bain, qui, à cette heure, est totalement vide.
    Neuf minutes et trente-neuf secondes plus tard, Emily sort de sa douche, les cheveux mouillés. Elle les essore manuellement, mais ne prend pas la peine de les sécher au sèche cheveux - le soleil s'en chargera. Elle enfile rapidement ses vêtements, plie le bas de son pantalon qui lui remonte du coup à mi mollet, enfile ses belles chaussures hautes - elle a mis presque deux semaines à les dompter, mais maintenant, elle sait marcher avec, et même courir.
    Emily retourne dans sa chambre, pose son 'pyjama' sur son oreiller et fais rapidement son lit ; enfin, en tout cas, elle pose la couette à plat dessus. Elle attrape toute ses machines, enfonce son ordi portable dans son sac qu'elle balance sur ses petites épaules, attrape par on ne sait quelle magie son sac en bandoulière, alors que son autre main est déjà posé sur sa guitare, sagement posée contre le mur dans son étui. Ainsi parée, avec sa vie dans les mains et sur le dos, la miss dévale les escaliers, se retrouve dans la Salle Commune, fonce dehors. Elle fait un détour par la cuisine, ou les Elfes ont été remplacés par des cantinières - au moins en apparence. Ce n'est pas encore l'heure du petit déjeuner, mais elle arrive quand même à obtenir un croissant, qu'elle partagera avec Ripitchip quand elle le retrouvera.

    De son bureau, le directeur, s'il est éveillé, peut voir une silhouette qui traverse le Parc en faisant des zig zag. Un élève aurait-il abusé sur la bouteille pendant la nuit ? Non, c'est juste une excentrique qui s'amuse dans l'herbe encore mouillée par la rosée de la nuit.

    Il est six heures quarante pile poil quand Emily pénètre dans la Forêt Interdite. Elle s'y enfonce, pas très loin, à quinze-vingt mètres de la lisière, et s'assied tranquillement contre un arbre. Elle dépose toutes ses petites affaires à ses côtés, et comme par enchantement, sa souris grise apparait et lui grimpe sur les genoux.

    « Ripitchip... Tiens, je sais qu't'aimes les croissants. T'as bien dormi ? Moi oui. Je sais que j'ai rêvé, mais j'me souviens plus de quoi. Tu crois qu'aujourd'hui Killian sera de bonne humeur? J'espère qu'on croisera pas la grande blonde MacKay, elle me fout une trouille d'enfer celle là... »

    Puis elle ouvre un bouquin et commence à lire. C'est de la philosophie, Sartre, alors elle sait qu'elle ne pourra pas le lire longtemps, parce que ça nécessite une réflexion pour tout comprendre. Mais elle a tout prévu, puisqu'elle a son ordinateur, sa souris, sa guitare, son téléphone, son MP3 et trois autres livres. Elle pourrait rester là jusqu'à la tombée de la nuit si elle voulait.

    Alexis C. Wayne:

    Lorsque son réveil intérieur lui ouvrit ses émeraudes, les rayons du soleil ballaient, tandis que la lune s’effaçait petit à petit. Mais cela ne la dérangeai pas. Au contraire, rien n’est mieux que de commencer une journée avec la brume et la brise légère. La fouine se leva donc, alors que le dortoir féminin était encore plongé dans un profond sommeil. Avant toute chose, elle devina l’heure annoncée par sa montre soigneusement déposée sur la table de chevet. Cinq heure deux. Puis elle se déballa d’une lourde couette, glissa ses pieds dans l’épais tapis moelleux, et attrapa ses vêtements préparé la veille. Un jeans bleu foncé, assortit avec une banale veste à capuche, et un élégant t-shirt de couleur.
    Après s’être douchée, habillée, lavée les dents, et équipée pour un jour entier, la jeune fille sortit de la chambre commune. Elle traversa le salon de sa maison respective, puis descendit d’innombrables escaliers pour s’arrêter devant les cuisines presque vides. Si bien que notre blondinette n’eu pas besoin de beaucoup de ruse pour choper quelques petites choses à manger. Elle s’enfuit ensuite sur la pointe de ses tennis blanches, et ne se stoppa que lorsque le souffle de Dame Nature lui parvient aux oreilles. Ainsi, la jeune fille laissa échapper un murmure du sourire crayonné sur son visage :
    « Allez-y Madame. Je suis toute ouïe. »
    C’est alors qu’une force invisible l’entraîna plus loin dans le parc, et la débarqua au pied de la forêt dite « interdite ». Sans qu’aucune question, logique, lui viennent à l’esprit, la blondinette s’enfonça dans les bois. A peine eu t- elle fait quelques pas d’exploratrice, qu’elle eu le souffle coupé par la puissance, et la peur, que pouvaient engendrer ses bois. Des frissons parcoururent alors son dos, lui laissant un air béat. Ils étaient peuplés d’une multitude d’arbres immenses, de toutes sortes et toutes tailles. Tous se ressemblaient, et se différenciaient mais nul ne pouvait être certain de les reconnaitre. Le vent sortant de ce « paradis » portait mille odeurs, et mille sensations que notre fouine ne pouvait réellement identifier.
    « C’est extraordinaire, siffla t- elle. »
    Soudain, cet état second disparu … Car une petite langue râpeuse se frotta contre la pâle peau de l’adolescente. Tout d’abord, elle sursauta, mais sa stupeur fut vite remplacée par un petit sourire en coin.
    « T’inquiète pas Pan, je t’oublie pas ! »
    Sort alors juste à côté de la joue de l’adolescente, l’humide museau d’un furet affamé. Logé entre les épaules et le kéfié de sa maîtresse la bête était invisible. A la demande de son compagnon, la jeune fille se mit à chercher un coin où s’asseoir. Par chance, elle trouva une place abrité par les branches feuillues d’un chêne majestueux. Elle s’appuya donc avec délicatesse contre l’ancêtre, se laissa mouvoir d’un mouvement continu sur son écorce, et sortit de sa poche « magique » deux chouquettes, sous des petits billes noirs, brillantes d’impatience.
    « Tiens, Pan. Bonne appétit. »

    Tandis que sur ses genoux un animal vorace se régalait de délicieuses pâtisseries, la jeune fille leva ses pupilles au ciel. Celui-ci était sombre et froid. Il y avait des verts de tout genre, clair, foncé, turquoise, pâle, presque noir, simple … Et puis, il y avait toutes ses branches qui ressemblaient à des bras humains. Elles étaient de toutes tailles, grandes, petites, ondulées, tordus, droites, fourchus, fines, épaisses … Leurs écorces étaient toutes différentes, lisses, râpeuse, douces, rugueuses, gluantes, écailleuse … Mais il n’y avait pas que des arbres, la forêt hébergeait aussi des plantes et des fleurs multicolores. Elle abritait aussi beaucoup de bruits inquiétant. Malheureusement, la fouine ne leurs attacha aucune importance. Elle continua d’observé en silence, et se laissa bercé par la lente respiration de la sombre nature. Pan, quant à lui, ne se soucia guère des alentour terrifiant, et resta blottit contre le corps chaud de l’adolescente plongée dans ses pensée. Laissant un soupire lasse s’échapper de son gosier, celle-ci réfléchit un long moment.
    *Que va t- il arrivé aujourd’hui ? Que vais-je découvrir ? Peut-être qu’il n’y aura rien finalement. J’en sais rien, et je veux pas le savoir. Pourquoi ne pas rester ici en attendant l’avenir ? Cet endroit interdit est si beau …*
    Prise par un élan affectif, la jeune fille prit son compagnon dans ses bras, et porta sa bouille sucrée jusqu’à son visage. L’animal se laissa faire enthousiasmé par les bisous, et rendit les gentiment par des léchouilles pleine d’amour. Les inséparables restèrent ainsi, et ne remarquèrent ni la rosée qui les mouillait, ni le vent obscure qu’émanait la forêt interdite, ni le temps qui tournait sans eux.

    Emily S. L. Youki:
    S’il je le pouvais, je m’envolerais, et je ferais le tour du monde. Observer tous les pays du monde doit être une expérience fantastique. Mais quand j’y pense, j’me dis que ce doit être fatigant de tourner dans les airs sans relâche jusqu’à avoir tout, tout vu. Dans ce cas, il faut faire les choses petit à petit. Commencer par un continent, un pays, une région, une ville, un quartier, voir un lieu unique. Le but de ce voyage serait de chercher tous les secrets de l’endroit qu’on explore.
    Aujourd’hui, ma destination est un peu particulière. C’est une école de magie, nommée Poudlard, qui accueille, au grand malheur de ses élèves, des correspondants moldus – c'est-à-dire non doués de pouvoirs magiques.

    Je me suis envolée vers l’Angleterre en fermant les yeux. Au bout de quelques secondes, j’ai pu apercevoir un grand château, avec pleins de tour. Je vois le parc, le lac, la forêt – celle qui est interdite –, le Terrain de Quidditch. Je me demande comment les sorciers ont pu expliquer aux moldus à quoi servaient les cerceaux, placés hors d’atteinte à moins d’être sur un balai volant. Le soleil peine à se lever, alors que déjà, je les vois, deux jeunes filles sont debout.

    Séparées par quelques mètres et quelques arbres, Alexis Carlota Wayne et Emily Lou Sacha Youki se tournent le dos. Ni l’une ni l’autre n’a conscience que l’autre est là.

    De son côté, Emily, celle qui est brune, parle assez bas pour que la blonde ne l’entende pas. Elle discute avec sa souris, Ripitchip. Pendant que la petite bête grignote le croissant qu’elle a chipé dans les cuisines du château, elle ouvre un livre. Un peu plus de quinze minutes plus tard, elle le ferme. Elle pose sa tête contre l’arbre, tranquille, ferme les yeux et écoute les bruits de la forêt. Elle, elle n’a jamais compris pourquoi cet endroit était interdit. Il ne fait même pas peur, tant qu’on ne va pas trop profondément en dedans.

    Il y a des oiseaux qui chantent, elle ne saurait pas reconnaître quel genre. Elle entend le bruit du vent dans les arbres, une goutte de rosée lui tombe sur le nez. Un petit animal terrestre s’enfuit, à quelques mètres à sa droite. Dans son immobilité, elle ne fait même pas peur aux papillons – la preuve, en voila un qui passe par là. Elle soulève ses paupières et l’observe ; il s’est posé sur une grande fleur violette. Si elle était droguée, Emily pourrait voir sa trompe se déployer, se poser avec soin sur le pistil, aspirer tout ce dont il a besoin, rangé sa trompe, avant de s’envoler vers de nouveaux horizons. La petite fille sourit face à ce charmant spectacle, même si elle en a raté les détails. Car, pour l’instant, elle n’a pas pris de substances illégales ToT

    Mais voila que Ripitchip se manifeste. Emily rit doucement car, avec ses moustaches qui font presque la même taille que lui tout entier, il la chatouille. Elle pose sur lui ses yeux – émeraude pour l’instant – et commence à jouer avec lui. Elle le caresse, l’attrape, il la mordille, fait mine de s’enfuir, revient, elle lui donne un morceau de croissant, et il se pose sur le coté pour déguster son trophée. Emily pose son livre sur son sac et croise ses jambes sous elle. Elle ne sait pas trop quoi faire, maintenant. En même temps, pourquoi devrait-elle faire quelque chose ? Elle se sent parfaitement bien là, à écouter, ne rien faire…

    Au bout d’un moment pourtant, elle a commencé à s’ennuyer ferme. Alors, elle a tiré son ordinateur de son sac à dos, et l’a allumé. Le ronronnement qu’il produit troublait le calme de la forêt, mais puisqu’elle croyait être la seule à en profiter, elle pensait que ça ne dérangeait personne. Evidemment, elle, elle ne pouvait pas voir la tête blonde, quelques mètres derrière elle, qui venait de se tourner dans la direction du bruit de la machine… Elle, elle n’en avait cure, et elle cliquotait déjà joyeusement comme elle en avait l’habitude : vérification des mails, sur les cinq ou six adresses différentes, et après : SURF. Oh, la joie du surf sur le net… Emily la connaissait bien, celle-là, c’était une de ses bonne copine – bien sur, elle ne remplacerait jamais Solitude, m’enfin… elle faisait l’affaire. La petite musicienne ouvrit Internet, et malgré la mauvaise qualité du réseau, son ordinateur réussit à se connecter. Là, évidemment, elle ouvrit un onglet sur un site de musique bien connu dont je ne révèlerais point le nom, et elle cliquota sur une chanson, relativement au pif d’ailleurs. Elle choisit pour commencer d’écouter une chanson de MC Solaar, car ses textes étaient merveilleux, et prépara déjà un onglet pour la chanson suivante, du Nirvana. Et elle continua son surf, sous la lumière montante de l’astre du jour, qui brillait au travers des feuilles vertes presque jaunes des arbres.

    Poudlard, oh Poudlard…

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