L'avenir...

**Admin** Lun 18 Jan - 14:55

On connaît les orques qu’il y a dans des zoos marins. Mais ceux qui veulent vraiment en savoir plus sur leur vie naturelle peuvent les étudier en mer.
1.Qu’est-ce qu’une orque ?
L’orque aussi appelé épaulard est souvent considéré comme une baleine mais il n’en est pas une. C’est le plus grand et le plus puissant des dauphins. Il peut atteindre 10m de long pour un poids de 9t. Il a une robe noire et blanche, on le rencontre dans tous les océans, en haute mer et près des côtes. Cependant il y en a plus dans les eaux froides près des pôles, que sous les tropiques. Les orques se nourrissent de poissons, de calmars, d’oiseaux de mer et mangent même des phoques et des otaries. Les orques vivent en groupe de 50 individus. Pour mieux les observer, les hommes ont décidé d’en capturer pour les mettre dans des bassins ou des zoos marins. Cela permet aux gens de mieux les connaître mais certaines personnes sont opposées à les garder dans des bassins parce que le comportement des orques en captivité nous en dit peu sur leur vie à l’état sauvage.
2. Où peut-on les voir en captivité ?
En France, on peut voir des orques au Marineland d’Antibes (prés de Nice).
3. Peut-on les dresser ?
On peut les dresser en s’appuyant sur leur amour du jeu, leur intelligence et leur intérêt naturel pour l’homme. Cependant, tous les numéros appris aux orques sont basés sur le jeu. Rien n’est imposé à un animal marin. Lorsqu' il n’a plus envie de jouer, le soigneur ne peut que se plier à sa décision. On peut donc totalement l’opposer au dressage habituel des animaux terrestre. L’orque ne « travaille » pas, il « joue ».C’est pour cela que le soigneur doit faire en sorte qu’il ne s’installe pas trop d’habitude dans le spectacle. Régulièrement, on fait de nouveaux numéros, évitant ainsi l’ennui et le désintérêt des orques.
4. Comment les dresse-t-on ?
L’orque se montre curieux et amical envers les hommes. Il s’adapte plus vite que les dauphins au dressage. Il est très intelligent.
Pour dresser des orques, il faut un matériel assez particulier comme une cible, un sifflet et du poisson.
le sifflet :
Le bruit du sifflet est un signal sonore. Les orques communiquent par des signaux sonores ce qui leur permet d’exécuter les ordres donnés. Quand il entend le sifflet, l’orque se dit dans sa tête : sifflet = jeu = récompense.
La cible :
Il s’agit le plus souvent d’une sorte de ballon fixé au bout d’une barre. Ca sert à faire sauter l’orque en utilisant son comportement naturel : en liberté les orques adorent sauter hors de l’eau. De plus les orques sont très curieux. Ils viennent facilement s’amuser avec tout ce qui les étonne, n’hésitant pas à toucher, à effleurer de leur museau l’objet de leur curiosité.
Le poisson : les poissons morts servent à deux choses :
1 acclimater les orques : après avoir été capturé, l’animal est mis dans un bassin d’acclimatation. Pendant un mois, on le mettra peu à peu en confiance en lui apprenant à manger de la main de l’homme. Si, au bout d’un mois, l’animal ne mange pas les poissons que lui donne le soigneur, il sera relâché.
2 la récompense : lors du dressage, le poisson sert à récompenser l’orque à chaque fois qu’il a accompli l’action demandée.
5. Quels sont les dangers ?
Contrairement aux soigneurs qui se baignent avec les dauphins, les soigneurs des orques ne se baignent pas avec eux. Très rarement, ils montent sur leur dos. En effet, ils risquent de se faire mordre ou de se faire assommer par la nageoire caudale de l’orque. Comme on l’a dit, l’orque est très joueur et risquerait de prendre le soigneur pour un jouet ou pour un gros poisson. Il ne faut pas oublier que l’orque est le plus terrible des prédateurs marins et que son nom anglais est « killer whale » ce qui veut dire « baleine tueuse ».